Règles de prescription du Finasteride chez le jeune homme

Dr Bruno Mousseigne
Messages : 22
Inscription : 17 févr. 2016, 21:15

Message non lu

Regles de Prescription du Propécia ( Finastéride 1 mg ) chez le jeune homme : indications, precautions d emploi et surveillance à court terme et moyen terme; posologie efficace

Introduction:

La problématique essentielle de l alopécie masculine est qu’elle est (presque) toujours évolutive sur la durée de la vie.. il est rare que le processus engagé jeune se termine autrement ,au bout du compte que par un crane lisse et luisant , agrémenté d une couronne hippocratique haute ou basse, selon votre atavisme ..
FormeFormeLe Propécia° ( Finastéride 1mg) apparu il y a une trentaine d’année fut vendu comme pouvant enrayer le phénomène mais force est de constater que le résultat est loin de l’espoir suscité car si au mieux on observe un ralentissement du processus le traitement est dit suspensif et condamne l infortuné à une peine à perpétuité. Il faut général discuter de la tolérabilté de cette peine… Et c’est bien la que réside l’autre problématique, celle qui préoccupe tout praticien ou patient … comment le prescrire, pourquoi faire et pour qui ?..

Je vous livre ici ma réflexion de praticien, spécialiste (reconnu j’ espère ) de la greffe FUE de préférence Patchy et ce depuis 15 ans. Je ne suis aucunement appointé par le laboratoire fabriquant et j’ai plusieurs fois refusé des interviews tendant à démontrer la dangerosité voire la nocivité du produit, suite à certains propos que je ne renie néanmoins pas tenus il y quelques années (voir l intitulé : « la prescription du Propecia est un scandale ») : http://georgesdebled.org/PSA_androgènes ... ualisé.pdf

Cette réflexion n’ est pas le résultat d’une étude statistique car tous les patients candidats à la chauvitude reçoivent ou s’auto prescrivent la molécule princeps.. général le Finastéride 1 mg. Elle résulte principalement d’une observation réalisée au fil des années.. Elle n’a donc aucune valeur scientifique, juste empirique et n’engage que moi.

Tout le monde désormais connait (ou devrait) connaitre les règles de bases de prescription ..En pratique c’est loin d ‘être la cas et l’on observe en réalité la même incertitude que celle observée dans la prescription du THS chez la femme ménopausée, il y a 30 ans justement ..Chacun donne son avis suivant sa connaissance, son vécu et son ressenti.. Bien sur il y a Internet désormais (les forums surtout) ou l’information est croisée mais aussi parfois sulfureuse et l’on en ressort souvent plus confus que lorsque on s y est plongé. Qui dit vrai?: le fabriquant qui veut vendre ou le médecin soupçonneux ou encore le patient qui compte ses cheveux tous les jours et qui s’inquiète des effets secondaires à court ou long terme et des précautions d’emploi ?


A /Indication et précautions d’emploi : 3 grands principes

1/ Pour rappel, il est établi que le Propecia, quelque soit la posologie, n’est actif que sur les Vertex et/ou les Mid-Scalp ( zones 3 et 2 ); il est donc inutile de le prescrire pour les avant-têtes ( zones 1). Seule une greffe-de préférence FUE-permettra de restaurer des cheveux sur cette zone.

NB/ cela semble évident mais il faut rappeler au patient que le Finasteride est un traitement suspensif dont les effet disparaissent s’il est arrêté ( en général reprise de la chute des cheveux sous 3 mois.. on peut observer également sur la durée un échappement thérapeutique : cela veut dire en gros, que le traitement marche moins bien..)

2/ Il semble par ailleurs inutile d’espérer la repousse d’une zone glabre. On devra surtout rechercher une stabilisation du processus alopécique (diminution ou arrêt de la chute des cheveux ) et obtenir au mieux , sous 6 mois à 1 an une re-densification de la zone en souffrance; au delà et sans résultat patent ( ressenti du patient ou preuves photographiques du praticien ) la poursuite du traitement reste à la discrétion des protagonistes ..en respect du principe universel qui devrait régler toute prescription médicamenteuse :un ratio bénéfices/risques favorable..

NB/ je ne suis pas personnellement favorable à la poursuite du traitement en l’absence d effets patents car si la plupart des effets délétères sont facilement connus et identifiables à court terme, d autres sont plus insidieux et apparaissent sur le moyen et long termes et leur gravité peut être sous estimée..
Je ne suis pas favorable non plus a l initiation systématique d’un traitement lors d’une greffe capillaire sans surveillance particulière…


3/ Il s agit d une prescription strictement médicale; Il faut donc éviter de principe l auto-prescription ou la requête de complaisance.


B/ Surveillance à court terme:

1/ Etant établi que le Propécia peut influencer négativement le Spermatogénèse (mobilité et nombre des spermatozoïdes) il est nécessaire de demander un spermogramme de principe a l’entrée du traitement.. un spermogramme perturbé est une contre-indication relative ; un autre spermogramme devra être demandé après 6 mois de traitement…ainsi le médecin et le patient décideront de la conduite à tenir avec l étude comparative des examens successifs.

2/ Surveillance des effets secondaires connus et détectables à l entrée du traitement, essentiellement dus à la non sélectivité du Propécia°, censé être uniquement actif sur les récepteurs Alpha 1 présents au niveau du follicule pileux; de fait on s’attachera à dépister rapidement :

a/ des TROUBLES DE LA LIBIDO et de L ERECTION assez aisément identifiables par le patient.. nécessitant une adaptation du traitement comme la réduction de la posologie et ou la prise simultanée de PROVIRON°( Mestérolone).( Mettre le lien sur l étude androgènes et PSA)

b/ des TROUBLES DE L HUMEUR, une DEPRESSION nécessitant de principe l arrêt du traitement car il existe un risque potentiel de suicide.. il faudra vérifier la disparition des symptômes après l arrêt du traitement ..


C/ Surveillance à moyen et long terme:

Détection des signes d’ ATROPHIE DE LA PROSTATE (prostatisme sans prostate) ; douleurs du bas ventre irradiant dans les testicules ( à ne pas confondre avec des douleurs testiculaires facilement observables sous 15 jours de traitement et qui passant ne nécessiteront pas son arrêt); à types de mictions diurnes ou nocturnes augmentant en fréquence, signant l inflammation de la Prostate dite Prostatites, prises pour de fausses infections urinaires ( on trouve un ECBU sans germe) inaugurales ou récidivantes, nécessitant a tort une antibiothérapie itérative sans régler le problème pour autant. La encore le PROVIRON semble efficace en remplacement ou accompagnement du PROPECIA.

Plus rarement et à plus ou moins long terme, on peut citer : détection d’une vraie gynécomastie unilatérale ou bilatérale ( à ne pas confondre avec une fausse relativement fréquente). spontanément régressive à l arrêt du traitement ; il a été décrit sur le plus long terme des féminisations corporelles ( élargissement du bassin) ou des chute de la masse osseuse, mais personnellement, je n en ai jamais observés.

Posologie efficace:

C’ est celle qui permet d obtenir un effet positif sans effet secondaire ; la notice est claire : 1 mg ..le produit étant clairement une anti hormone male ou agissant comme telle via la 5 alpha réductase et non comme une aspirine, la réduction de la posologie ne devraient pas apporter en théorie de diminution des effets secondaires lorsque ils existent; il semble cependant que des patients témoignent dans le sens d’un maintien de l efficacité avec une réduction des effets délétères avec des posologies de 0,5 MG par jour ou de 1 mg tous les 2 jours..d ‘autres schémas sont possibles comme une fenêtre le WE… ( la demi-vie du Propécia étant de 5 à 6 heures, on peut cependant douter de l efficacité de ce dernier schéma) ..

NB/ Il me parait nécessaire de vérifier au bout des quelques années de traitement l’ efficacité du produit et la nécessité de poursuivre sur le long terme par une fenêtre thérapeutique d’ 1 ou 2 mois…car nombreux prennent du Propécia par principe puis routine alors qu‘ils pourraient fort bien s’ en passer..

Conclusions:

Il me parait raisonnable de proposer chez l’ homme jeune atteint d’ alopécie androgéno-génétique un traitement par le Propécia, et ce le plus tôt possible permettant de stabiliser le processus en l’ absence ou accompagnant une greffe capillaire.

La prise journalière de Propécia n est jamais anodine et ne doit se faire que sous surveillance médicale stricte et régulière. On ne peut pas dire que le produit ne fonctionne pas … il fonctionne dans certaines conditions favorables de distribution enzymatique des récepteur Alpha et donc, il faut souvent « négocier » avec un tel traitement car les effets positifs s’accompagnent souvent d’effets secondaires plus ou moins génants..

Il y a aussi des patients qui ne sont pas sensibles à la molécule ( absence de sensibilité) et d’autres enfin qui ne doivent ou ne peuvent pas le prendre (non sélectivité).

Cependant j'ai pu personnellement observer que le traitement est parfois clairement efficace sur la réduction voire l’arrêt de la chute.. avec par ailleurs un aspect positif sur la cosmétique: épaississement des cheveux présentant des signes de miniaturisation ou encore cheveux graissant moins et devant être lavés moins souvent…

Une surveillance régulière doit être mise en place dès l entrée du traitement qui consistera en:

1/ réagissant à une modification de l’ humeur en-dehors de tout contexte suggestif ..
2/ prescrivant un spermogramme régulier si le traitement doit se poursuivre ..
3/ vérifiant le volume de la Prostate par une échographie endo-rectale. (le taux de PSA étant influencé à la baisse par le Propécia; ce dernier ne peut être utilisé)
Gladiator44
Messages : 71
Inscription : 19 oct. 2018, 18:05

Message non lu

Bonjour merxi pour votre analyse qu'entendez vous par prendre une fenêtre thérapeutique pendant 1 ou 2 mois

Merci à vous
Norwood 4/5:

- Fina 0.5 mg : Nov 2018
- Sepibrox : Nov 2018
- Biotine
- Ginko:
- Zinc
- Vit D

Greffe: 5000 greffons Decembre 2018
Avatar de l’utilisateur
james333
Messages : 1547
Inscription : 08 avr. 2012, 09:43

Message non lu

Merci Docteur pour votre analyse pertinente.

Interessé aussi par la question posée par Gladiator sur la fenêtre thérapeutique dont vous parlez.
31 ans diffuse: Fina 3mg/semaine, alostil mousse, nizoral, needling, ail topique, MSM
-Début de perte 2011 (NW2 21 ans)
-Privilégie le naturel au chimique (si c'est possible)
2011: minox> arret forcé ap 6 mois> fiasco: de nw2 à nw3v
2012-2016: stable en nw3v diffu avec (+1g/jour de chaque): racine ortie+courge
2016: dégradation > saw palm+courge+reishi
2017: minox mousse+nizoral
2018: vertex en baisse> fina 0.25mg/j
12/18: microneedling
26/04/19: stable > FUE 1800 Dr Seffen
austinpower
Messages : 15
Inscription : 30 avr. 2019, 18:15

Message non lu

Bonjour, vous tombez bien puisque j'ai 20 ans et ma dermatologue m'a prescrit du finastéride. Elle m'a également dit que plus je prends le traitement jeune et plus il sera bénéfique pour moi (au niveau des ES également, d'après elle j'en risquerai moins). Qu'en pensez-vous ? Je compte prendre en compte vos conseils et prendre un RDV pour un spermogramme jeudi. Merci à vous pour ce post
jean-luc88
Messages : 774
Inscription : 08 mars 2018, 15:01

Message non lu

Bonjour docteur, je voulais tout d'abord vous remercier d'avoir prit le temps de venir nous expliquer tout ceci sur le forum. Cela permet de relativiser, tout n'est pas noir dans le finastéride, ni blanc évidemment. C'est un médicament intéressant, mais à ne pas prendre comme on prend un bonbon.

Mais j'ai une petite question : si les effets sur la libido sont bien connu, tout comme la gynécomastie (bien que très rare), je voulais savoir qu'en était-il par rapport à la dépression ? Qu'est-ce qu'on en sait ? Est-ce que vous personnellement, vous avez eu beaucoup de patients qui sont devenus dépressif après avoir prit ce médicament ?

Merci d'avance,
jrd14
Messages : 717
Inscription : 27 juin 2016, 19:29

Message non lu

Joli travail de synthèse quant à l'utilisation de la finasteride, notamment en ce qui concerne le partie C qui est souvent peu évoqué.

Cependant je ne suis absolument par d'accord avec votre affirmation du point A-1. Statistiquement la majorité des hommes sont touchés par l'AAG avec un norwood de type A, ainsi le plus souvent le premier tiers antérieur est la première partie du scalp touchée par l'alopécie et la plus avancée dans le processus de miniaturisation ( les patients s'en aperçoivent souvent trop tard lorsque la miniaturisation est déjà à un stade avancée) ce qui peut laisser croire que la finastéride n'est pas actif sur cette partie du cuir chevelu.

Ps: Petite rectification, la finasteride serait seulement active sur les récepteurs Alpha de type 2 ( et non sur le type 1) présents au niveau du follicule pileux.
Avatar de l’utilisateur
lp69
Messages : 102
Inscription : 20 sept. 2017, 22:22

Message non lu

Dr Bruno Mousseigne a écrit :
a/ des TROUBLES DE LA LIBIDO et de L ERECTION assez aisément identifiables par le patient.. nécessitant une adaptation du traitement comme la réduction de la posologie et ou la prise simultanée de PROVIRON°( Mestérolone).
Jamais entendu parlé. Qu'est-ce donc ? Y'en a t-il parmi vous qui prennent ça ?
Dr Bruno Mousseigne
Messages : 22
Inscription : 17 févr. 2016, 21:15

Message non lu

Le Proviron° ( Mestérolone) est un DHT-like , autrement dit un androgène "fort " ( activité androgènique 10 fois supérieure à la Testostérone sur les cibles sexuelles).. comme je l expliquais dans l 'article ci dessus, il peut être utilisé avec le Propécia° ( et avec le Chibro-proscar°) pour contrer certains effets secondaires. C'est bien sur une prescription médicale et de surcroit on le trouve plus en France ( vive la Gelbique Libre..) car il est considéré comme produit interdit : masquant dans le dopage aux anabolisants ou pour relancer l axe hypothalamo-hypophysaire après une cure un peu trop musclée en termes de "balls shrinking".
Avatar de l’utilisateur
Nin-nin
Messages : 269
Inscription : 24 mai 2014, 15:39

Message non lu

Qu'en est il du lien entre prise de finasteride au long cours et risque d'adénocarcinome prostatique ? Merci
michel sapin
Messages : 478
Inscription : 19 sept. 2015, 12:34

Message non lu

Docteur, que pensez vous de la prise de dose minime d'inhibiteur d'aromatase ( arimidex/aromasin) afin de contrer les effets secondaires du propécia?
Puisque le propecia ou dutasteride en baissant le taux de DHT induisent une augmentation de la testosterone qui finit par se convertir en oestradiol. De plus la DHT agit comme bloqueur de l'oestradiol au niveau de certains récepteurs ( mamelon etc...)
C'est principalement l'oestradiol en excès qui est à l'origine des effets féminisants , baisse de libido, gynécomastie...
jean-luc88
Messages : 774
Inscription : 08 mars 2018, 15:01

Message non lu

michel sapin a écrit :Docteur, que pensez vous de la prise de dose minime d'inhibiteur d'aromatase ( arimidex/aromasin) afin de contrer les effets secondaires du propécia?
Puisque le propecia ou dutasteride en baissant le taux de DHT induisent une augmentation de la testosterone qui finit par se convertir en oestradiol. De plus la DHT agit comme bloqueur de l'oestradiol au niveau de certains récepteurs ( mamelon etc...)
C'est principalement l'oestradiol en excès qui est à l'origine des effets féminisants , baisse de libido, gynécomastie...
Source ?

(non pas que je ne te crois pas, mais c'est intéressant ce que tu dis)
Avatar de l’utilisateur
james333
Messages : 1547
Inscription : 08 avr. 2012, 09:43

Message non lu

Intéressant en effet.
31 ans diffuse: Fina 3mg/semaine, alostil mousse, nizoral, needling, ail topique, MSM
-Début de perte 2011 (NW2 21 ans)
-Privilégie le naturel au chimique (si c'est possible)
2011: minox> arret forcé ap 6 mois> fiasco: de nw2 à nw3v
2012-2016: stable en nw3v diffu avec (+1g/jour de chaque): racine ortie+courge
2016: dégradation > saw palm+courge+reishi
2017: minox mousse+nizoral
2018: vertex en baisse> fina 0.25mg/j
12/18: microneedling
26/04/19: stable > FUE 1800 Dr Seffen
Avatar de l’utilisateur
Logo
Modérateur
Modérateur
Messages : 1258
Inscription : 26 févr. 2012, 16:16
Localisation : Ile-de-France

Message non lu

Bonjour,

Merci docteur pour ce travail de synthèse et ce point de vue de praticien qui est toujours le bienvenu.

Deux nuances à apporter :

1) Comme l'a souligné JRD14, le finastéride est un inhibiteur sélectif de l'isozyme de type 2 (SRD5A2) de la 5-alpha-réductase, enzyme qui convertit la testostérone en dihydrotestostérone (DHT).
C'est ce qui le différencie du dutastéride qui est un inhibiteur sélectif spécifique des deux isoenzymes, 1 (SRD5A1) et 2 (SRD5A2).

2) La supposition que les traitements médicaux, minoxidil comme finastéride, fonctionneraient exclusivement sur le vertex pourrait provenir des faits suivants :
- les études initiales d'évaluation se concentraient sur ​​le vertex
- la ligne frontale, par laquelle débute le plus souvent la miniaturisation, est déjà affectée lorsqu'un traitement est débuté
Mais des études postérieures ont observé des résultats sur le reste du cuir chevelu pour ces deux traitements dont, pour rappel, le fonctionnement diffère :
- pour le minoxidil : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4362890/
- pour le finastéride : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10365924

Concernant le finastéride, les études de phase III conduites fin 90's début 2000's, ont constaté que (https://www.sciencedirect.com/science/a ... 2X15529357) :
- au bout de 2 ans, chez les hommes traités présentant une alopécie au vertex, la chute s'est interrompue dans 83 % des cas et les chances de repousse visible légère à modérée ont été établies à 61 %
- au bout d'1 an, chez les hommes traités avec une perte frontale, la chute s'est interrompue dans 70 % des cas et les chances de repousse visible légère à modérée ont été établies à 37 %.
La dose prescrite est la même dans les deux cas : 1 mg par jour.
Il convient de rappeler que le second groupe a connu un temps moins long d'exposition au traitement alors qu'il a été observé que, d'une manière générale, le pic d'efficacité du traitement au finastéride avait lieu au bout de 2 ans.

Les études faites en Asie par la suite (par exemple https://www.bernsteinmedical.com/downlo ... s_2011.pdf et https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10) indiquent aussi que le finastéride fonctionne pour l'ensemble des stades de l'échelle Norwood-Hamilton. Dans la première étude disponible en intégralité, il apparait que le taux de réponse obtenu sur le stade Norwood I est positif (60,6 % des patients voient une amélioration de la croissance des cheveux) mais plus faible que pour chez les autres stades étudiés où il est relativement stable. Du stade II au VII, le taux de réponse oscille entre 80 % et 90 %.

Ces remarques ne signifient pas que toutes les zones du cuir chevelu répondent de la même manière au traitement, d'autant que chaque individu y réagit différemment.
Cela pourrait mieux fonctionner sur le vertex à long terme, comme le laisse entrevoir une étude faite après 10 ans de prise de finastéride (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21910805).
Mais le nombre de personnes suivies (118) sur cette longue période reste toutefois assez faible à mon sens, et la différence constatée n'est pas expliquée.

Cordialement
Modérateur
Charte du forum : viewtopic.php?f=6&t=307
Mettre des photos : viewtopic.php?f=26&t=1429
Restriction messagerie : viewtopic.php?f=26&t=1699
Effort sur l'orthographe : viewtopic.php?f=26&t=2845
Courriel : [email protected]
Korbu
Messages : 95
Inscription : 23 mai 2018, 12:04

Message non lu

Bonjour,

Quelqu'un ici aurait il déjà essayé le proviron/mestelerone en complément de la finastéride pour contrer les effets secondaires ?
Avatar de l’utilisateur
costello143
Messages : 481
Inscription : 04 juil. 2018, 14:53

Message non lu

Donc on pourrait prendre un medicament qui contre les effets secondaires de la fina...mais quels sont les effets secondaires du medicament sensé contrer les effets secondaire de la fina ?
Répondre

Revenir à « Finastéride & molécules par voie orale »