J'ai remarqué que ceux qui répondent bien aux traitements sont des personnes détendues, sûrs d'eux et surtout positive. ("Les êtres humains sont très sensibles aux suggestions négatives ")
Je pense qu'une personne qui craint un traitement et/ou qui à passer du temps à lire des témoignages sur internet, ne devrait pas commencer de traitement. (Ou alors il faut faire un gros travail sur soi). L'une des plus grosse erreurs que j'ai faites, c'est justement de passer mon temps à faire ça. Et involontairement, on le fait tous quand on commence à lire un sujet.
Le problème c'est que le mécanisme est comme tel : crainte d’un effet indésirable -> diminue l'efficacité du traitement -> augmente considérable des effets qu'on ne souhaite pas voir apparaitre. (Qui peut atteindre 30% voir 40% des patients)
Encore ce matin, j'ai pu lire sur le forum, une phrase qui ressemble à "Tu as arrêté le traitement ? C'est bien, par contre, fait attention les effets peuvent parfois mettre du temps à partir". C'est la pire (vraiment la pire) remarque qu'une personne puisse recevoir.
Je cite un article : "Si on visualise ou entend les réactions préalables d’autres personnes. Les craintes d’un effet nocebo sont encore majorées (mimétisme)"
"Qui souffle sur les braises de l’effet nocebo ?" Avant tout, internet, la presse, etc. Et qui ensuite font énormément promotions et de la mise en avant de traitements naturels. (Thé vert etc)
Conséquence ? Les médecins se sentent impuissants car aucun examen ne peut rassurer. Le pouvoir du mental est très puissant on peut rester comme ça pendant de très longues années. Même 5 ans.
Quoi de mieux que des traitements contre la chute de cheveux pour expérimenter ça ? Prise tous les jours. / Bénéfice seulement pour les cheveux pas un problème de santé majeur.
Finastéride 5 mg et effets secondaires sexuels: combien sont liés à un phénomène nocebo?
INTRODUCTION:
Les effets indésirables sexuels tels que la dysfonction érectil, la perte de libido et les troubles de l'éjaculation ont été des effets secondaires constants du finastéride dans un pourcentage maximum de 15% après 1 an de traitement. Ces données pourraient être considérées comme loin de la réalité si elles étaient comparées à un pourcentage plus élevé que celui que l'on peut trouver dans n'importe quelle pratique clinique courante.
OBJECTIF: Cette étude vise à expliquer la dichotomie entre les données de la littérature et les données de pratique clinique.
MÉTHODES:
120 patients avec un diagnostic clinique d'hypertrophie bénigne de la prostate, sexuellement actifs et avec un domaine de l'indice international de la fonction érectile (IIEF-EF)> / = 25 ont été randomisés pour recevoir du finastéride 5 mg caché comme un " Composé X d'efficacité prouvée pour le traitement de l'HBP "pendant 1 an avec (groupe 2) ou sans (groupe 1) conseil sur l'effet secondaire sexuel du médicament. L'expression utilisée pour informer les patients du groupe 2 était "... Elle peut provoquer une dysfonction érectile, une baisse de la libido, des problèmes d'éjaculation mais ceux-ci sont rares"
PRINCIPALES MESURES DE RÉSULTAT:
L'estimation de l'effet secondaire a été réalisée à 6 et 12 mois à l'aide du questionnaire de la fonction sexuelle masculine-4 (élément MSF-4) et d'un questionnaire auto-administré.
RÉSULTATS:
107 patients ont terminé l'étude. Les patients du groupe 2 (N = 55 personnes) ont rapporté une proportion significativement plus élevée d'un ou plusieurs effets secondaires sexuels par rapport au groupe 1 (N = 52 personnes) (43,6% contre 15,3%) (P = 0,03).
Pour le groupe 1 : incidence de la dysfonction érectile : 9, 6 % , baisse de la libido 7,7 % , de l'éjaculation : 5, 7%
Pour le groupe 2 : incidence de la dysfonction érectile : 30,9 % , baisse de la libido 23,6 % , de l'éjaculation : 16, 3%
CONCLUSION:
Dans la présente étude, l'administration en aveugle de finastéride a été associée à une proportion significativement plus élevée de dysfonction sexuelle chez les patients informés des effets secondaires sexuels (groupe 2) par rapport à ceux pour lesquels la même information a été omise (pas informer) (groupe 1)
Un scénario similaire au groupe 2 de la présente étude est susceptible de se produire dans la pratique clinique, où le patient est conseillé par le médecin et a accès à la fiche d'information sur le médicament. La charge de cet effet nocebo (un effet secondaire indésirable qui n'est pas le résultat direct de l'action pharmacologique spécifique du médicament) doit être prise en compte lors de la gestion des effets secondaires sexuels du finastéride.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17655657 : UO Urology, S Maria Annunziata Hospital, University of Florence, Florence, Italy.
Je pense qu'on peut tous être considéré du groupe 2.
Comment faire face à ça ?
-> Rappeler qu’il y a souvent plus de risques à ne PAS se soigner qu’à se soigner. (Le problème, c'est comme je l'ai dit, les traitements pour cheveux sont une caverne à cet effet, car on ne peut pas se dire des choses comme ça : + de risques à ne pas qu'à)
-> La titration est un bon moyen de diminuer les effets nocebo (et les effets indésirables)
C'est l'un des points positif de prendre du 0,25 mg ou du 0,15 mg à la place de 1mg 2 mg ou 5 mg.
Idem pour les applications en gel.
-> Présentation de la tolérance en % de patients qui tolèrent bien ++
Difficile, lorsqu'on lit sur internet que les études qu'on voit c'est du mensonge et j'en passe.
Si vous avez d'autres suggestion, je suis preneur. J'essaye de penser positif, faire du yoga et essayer de penser différemment avant de me lancer dans quoi que ce soit.
Mais je pense que la meilleure solution avant de commencer, c'est de s'éloigner un peu d'internet. Si on se décide de suivre un traitement. Même d'oublier qu'on en prend (mais malheureusement c'est pas possible).
Le plus important, on tourne la page et on ne pense plus perte de cheveux.
Dans ce sujet, je parle de ceux qui veulent / qui souhaitent commencer un traitement . (Pas de mauvaises interprétations, s'il vous plaît)